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Comment éviter les pièges du repas ? (2ème partie)

Quand arrive le chariot à aliments, le tapage démarre

De nos jours, les distributions de repas sont moins nombreuses, entre autres pour des raisons économiques : les chevaux sont souvent nourris deux à trois fois par jour à heures fixes. Pour les chevaux en boxe s‘ajoute à cela la promiscuité des voisins. Lorsqu‘ils mangent, les chevaux préfèrent instaurer une certaine distance de sécurité, de confort, vis-à-vis des autres, mais si la limite est franchie, ils se sentent menacés. Dès que le chariot à aliments se met à rouler dans l‘écurie, les plus paisibles des chevaux se transforment en furies : ils menacent leurs voisins, tapent contre les portes des boxes ou avec une telle force dans les murs qu‘ils risquent de se blesser eux-mêmes. L‘une des première mesures à prendre est donc de modifier le rythme alimentaire en distribuant plusieurs fois par jour du fourrage comme du foin ou de l‘ensilage. Le déplacement de la mangeoire – le plus loin possible du voisin de boxe – ainsi qu‘un paravent isolant la zone du repas peuvent aider. Lors de l‘installation de la mangeoire, il convient de veiller à ce qu‘elle ne soit pas fixée trop près du mur. Si le cheval sursaute violemment durant son repas, c‘est à la tête qu‘il se blesserait en premier. C‘est souvent ce qui arrive avec les mangeoires d‘angle, tandis que les mangeoires arrondies garantissent au moins une petite distance de sécurité.

Les arêtes et coins saillants ainsi que les clous et vis qui dépassent des mangeoires et abreuvoirs comportent un risque d’égratignures ou de blessures plus graves. Des matériaux sont ici à privilégier, comme l‘acier inoxydable et la fonte d‘aluminium. S‘ils sont en plastique, ils devront être dépourvus d‘aspérité. Si l‘habituel seau en plastique est utilisé, bien vérifier qu‘il soit de qualité alimentaire et ne contienne pas de substances polluantes (comme un plastifiant par exemple) qui au fil du temps laissent des résidus dans l‘organisme du cheval. Si un seau doit rester à disposition dans le box ou en pâture, s‘assurer qu‘il n‘a pas d‘anse en métal, car il y a là aussi risque de blessure.

Les filets à foin à fines mailles sont d‘une conception intéressante, car ils ralentissent la prise alimentaire et occupent ainsi le cheval plus longtemps. Ils comportent cependant un risque : s‘ils sont accrochés trop bas, le cheval peut se prendre les pieds dedans, s‘ils sont accrochés trop haut, le cheval n‘est plus dans une position naturelle pour manger, ce qui peut conduire dans le temps à une posture néfaste.

Le moyen de plus sûr de mettre du fourrage à disposition au box ou en stabulation est de le poser au sol. Il arrive toutefois qu‘en groupe, les chevaux l‘éparpillent largement, le piétinent dans la boue ou y déposent des crottins. C‘est pourquoi les râteliers sont souvent utilisés en stabulation ou au pré ; il en existe différents modèles, permettant à plusieurs chevaux de manger en même temps, librement et en sécurité. Un bon râtelier est stable, robuste, sans aspérité et offre à chaque cheval suffisamment d‘espace pour manger en paix. En règle générale, chaque cheval dans le groupe devrait pouvoir bénéficier d’une zone lui permettant de s‘alimenter, afin que même les dominés puissent avoir accès à volonté au fourrage. Les râteliers de forme ronde présentent un avantage certain : les chevaux se répartissent en éventail, les arrières-mains sont plus éloignées les unes des autres que dans le cas de râteliers carrés ou rectangulaires. Le fait que le râtelier placé à ciel ouvert soit muni d‘un toit est un plus ; la hauteur du toit doit être d‘au moins 1,5 fois la taille du cheval le plus grand du groupe. Un arceau de protection complémentaire aide à limiter le gaspillage.

Les points d‘abreuvement doivent être le plus possible éloignés du lieu du repas : cela incite les chevaux à se déplacer, à bouger, et permet que l‘espace dédié ne devienne pas un immense terrain de jeu boueux, mélange d‘eau et de fourrage ! Les chevaux boivent jusqu‘à 60 litres par jour et doivent donc avoir accès à l‘eau 24 heures sur 24. Au box, ce sont généralement les abreuvoirs automatiques qui assurent cette fonction, mais la règle reste valable au paddock ou en pâture. Les chevaux boivent en aspirant, ce qui signifie qu‘ils boivent plus facilement dans des contenants avec une eau stable et non en mouvement. Les récipients mis à disposition ne doivent pas être trop bas, faute de quoi les chevaux risquent d‘y laisser des crottins ou de marcher dedans ; dans ce dernier cas, non seulement la situation n‘est pas hygiénique, mais elle présente également des risques de blessures. 

Texte et photo: Angelika Nido Wälty 

 

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